Notre territoire

Localisation et communes du territoire

Le bassin versant de l’Austreberthe est situé dans le département de la Seine-Maritime, en Normandie, au nord ouest de Rouen, en plein centre de ce que l’on appelle le « Pays de Caux ».

En bref :
  • 214 km²
  • 2 cours d’eau : l’Austreberthe et le Saffimbec
  • 18 km de cours d’eau
  • 31 communes
  • 5 communautés de communes
  • 1 Métropole
  • 40 000 habitants

Communes : ​Anceaumeville, Ancretiéville Saint Victor, Auzouville l’Esneval, Barentin, Blacqueville, Bouville, Butot, Cideville, Croix Mare, Duclair, Ectot l’Auber, Emanville, Eslettes, Fresquiennes, Goupillières, Hugleville en Caux, Le Saussay, Limésy, Mesnil-Panneville, Motteville, Pavilly, Pissy Pôville, Roumare, Sierville, Saint Martin de l’If, Saint Martin aux Arbres, Saint Ouen du Breuil, Saint Paër, Saint Pierre de Varengeville, Sainte-Austreberthe, Villers Ecalles.

Un territoire sensible aux inondations

Plusieurs facteurs expliquent la vulnérabilité du territoire du bassin versant de l’Austreberthe aux inondations.

Les versants très pentus des vallées sont occupés par des bois et des prairies, tandis que sur les plateaux, se retrouvent principalement des cultures. Les terres limoneuses, caractéristiques du Pays-de-Caux, favorisent la création d’un sol très compact sur lequel l’eau ruisselle facilement. La vallée, elle, est fortement urbanisée.

Lors des pluies, les écoulements sont à l’origine de coulées boueuses, parfois dévastatrices, ainsi que de débordements de rivière pouvant être rapides et importants. Ces phénomènes sont amplifiés par la forme circulaire du bassin versant qui favorise une concentration rapide et simultanée des eaux dans la rivière.

Enfin, la façon dont l’homme aménage le territoire à une influence sur le risque inondation. Ainsi, entre 1973 et 2015, la moitié des prairies a disparu au profit des cultures et des zones urbanisées. L’imperméabilisation croissante et le changement de pratiques agricoles aggravent le risque inondation.

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AvantAprès

Une qualité de l’eau et des milieux aquatiques dégradés

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Le phénomène de ruissellement est l’un des moteurs de l’érosion agricole : l’eau qui n’arrive pas à s’infiltrer dans le sol s’écoule en surface, entrainant avec elle des particules de terre, ainsi que des substances qui ne pourront pas être valorisés par les cultures. Le ruissellement en milieu urbain charrie à son tour des substances se trouvant sur les revêtements imperméables.
Suite à un épisode pluvieux important, les eaux de ruissellement chargées en matières en suspension et polluants s’engouffrent vers la nappe souterraine à travers les bétoires, et atteignent les captages d’eau potable et les cours d’eau. Ces matières en suspensions rendent l’eau potable turbide et inapte à la consommation et dégradent les milieux aquatiques en asphyxiant la faune et la flore et en colmatant les lits des rivières.
Par ailleurs, les ruissellements apportent aussi des polluants divers : matières organiques, particules microbiennes, produits phytosanitaires et micropolluants. En plus d’altérer la qualité de l’eau potable et de générer un risque sanitaire, ces apports diffus impactent la qualité physico-chimique des rivières et les habitats aquatiques.

Les actions du SMBVAS ont évolué au fil du temps. La première décennie a été principalement dédiée au curatif : la réalisation d’ouvrages hydrauliques de régulation des eaux pour protéger les enjeux locaux. Puis, les missions du Syndicat se sont orientées vers la prévention du risque et la prise en compte des enjeux qualitatifs. Pour cela, le SMBVAS s’est doté d’un outil majeur : le SAGE.