
Aquifère : Formation géologique contenant de façon temporaire ou permanente de l'eau et constituée de roches perméables et capable de la restituer naturellement et/ou par exploitation. Le territoire du bassin versant de l’Austreberthe repose sur le vaste aquifère régional de la craie altérée de l’estuaire de la Seine (masse d’eau 3202 du SDAGE). Cet aquifère représente l’unique source d’eau potable du territoire. L’aquifère est en mauvais état en raison d’une concentration trop importante de nitrates et pesticides.
Atrazine : Désherbant de la famille des triazines utilisé en agriculture. L'atrazine est le nom générique d'une molécule. Les produits sont commercialisés sous différentes appellations. En France les herbicides contenant de l'atrazine ont été interdits à la commercialisation depuis le 30 septembre 2002 et interdits à l'utilisation depuis le 30 juin 2003.
Bassin d’alimentation de captage ou aire d’alimentation de captage : Aire sur laquelle l’eau qui s’infiltre ou ruisselle participe à l’alimentation de la ressource en eau dans laquelle se fait le prélèvement, cette ressource étant actuellement utilisée pour l’alimentation en eau potable ou susceptible de l’être dans le futur.
Bassin versant : Aire délimitée par des lignes de crète, à l'intérieur de laquelle toutes les eaux tombées alimentent un même exutoire ; cours d'eau, lac, mer, océan, etc. Chaque bassin versant se subdivise en un certain nombre de bassins élémentaires appelés «sous-bassin versant» correspondant à la surface d’alimentation des affluents se jetant dans le cours d’eau principal.
Bétoire : Zone naturelle de communication directe entre la surface et le réseau karstique sous-jacent ; c’est en fait un point naturel de pénétration rapide des eaux de ruissellement vers les eaux souterraines. Le mot bétoire vient du terme cauchois “ bois-tout ” désignant un orifice naturel qui perce le sol.
Biodiversité : Diversité naturelle des organismes vivants. Elle s'apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces, et des gènes dans l'espace et dans le temps, ainsi que les interactions au sein de ces niveaux d'organisation et entre eux.
Captage d’eau potable : Dispositif de prélèvement d'eau potable :
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soit à partir d'une source qui sort naturellement de terre,
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soit à partir d'une nappe d'eau souterraine ou aquifère,
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soit à partir d'un cours d'eau ou du réservoir d'un barrage.
Captage prioritaire Grenelle : Les ministères en charge du Développement durable, de la Santé et de l’Agriculture ont publié en 2009, une liste des « 500 captages Grenelle » parmi les plus menacés par les pollutions diffuses, notamment les nitrates et les produits phytosanitaires. Répartis sur toute la France, ces captages ont été identifiés suivant un processus de concertation locale, sur la base de trois critères : l’état de la ressource vis-à-vis des pollutions par les nitrates ou les pesticides ; le caractère stratégique de la ressource au vu de la population desservie, enfin la volonté de reconquérir certains captages abandonnés.
Le captage de Limésy, qui alimente en eau potable la communauté de communes Caux-Austreberthe, est classé captage prioritaire Grenelle en raison d’une présence récurrente des pesticides de la famille des triazines, une teneur en nitrate élevée et des problèmes de turbidité.
L’animateur agricole du SMBVAS travaille en partenariat avec l’animatrice de la Communauté de Communes afin de mettre en œuvre le plan d’action arrêté sur le bassin d’alimentation du captage.
Carte communale : Document de planification urbaine à l’échelle communale.
CLE (Commission Locale de l’Eau) : Commission, dont la composition est définie par l’article R212-30 du Code de l’Environnement, chargée d’organiser et de gérer l’ensemble de la procédure d’élaboration, de consultation, puis de mise en œuvre du SAGE. Elle constitue un lieu privilégié de concertation, de débat, de mobilisation et de prise de décision. Toutefois, son statut de commission administrative ne lui permet pas d’assurer la maîtrise d’ouvrage de l’animation du SAGE ou des études liées au SAGE qui sont confiées à une structure porteuse.
Lien avec la CLE du SAGE des 6 Vallées à venir.
Culture du risque : La culture du risque passe par la connaissance de son environnement, des phénomènes, de l'aléa et du risque. Cela permet de caractériser et de situé les événements qui peuvent avoir une probabilité de survenue dans nos territoires.
Sa fréquence, son intensité, sa durée, sa prévisibilité, et la connaissance de l'impact sur nos biens.
La culture du risque et pour chacun de nous une appellation assez lointaine, car nous ne nous sentons concernés que lorsque nous avons été victimes ou d'autres parce qu'il sont directement impliqués dans la mise en oeuvre de la sauvegarde de personnel, de bien, de la gestion de collectivité ou d'entreprise.
Continuité écologique : La continuité écologique, dans une rivière, se définit par la possibilité de circulation des espèces animales et le bon déroulement du transport des sédiments.
Sur l’Austreberthe, comme sur la plupart des rivières de la craie, la régularité des débits a permis l’implantation de nombreux moulins jusqu’à la fin du XIXème siècle. De ce fait on y retrouve de nombreux bras de dérivation qui permettaient d’alimenter ces moulins ainsi que des chutes d’eau.
Ancien moulin de l’Austreberthe
L’édification de ces ouvrages a profondément modifié le cours naturel des cours d’eau en entraînant de nombreux impacts :
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l’obstacle à la circulation des poissons migrateurs (truite, anguille, lamproie, saumon et truite de mer), dont le cycle vital dépend des migrations, avec une phase en mer et une phase en eau douce,
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la création de retenues d’eau en amont qui engendrent l’envasement des substrats et une modification des écosystèmes.
Aujourd’hui, on dénombre 39 ouvrages faisant obstacle à la continuité écologique sur l’Austreberthe.
Coulée de boue : La coulée de boue est le plus rapide et le plus fluide des différents types de mouvements de terrain. Elle est composée d'au minimum 30 % d'eau et 50 % de limons, vases et autres matériaux argileux.
EPAGE (Etablissement Public d’Aménagement et de Gestion de l’Eau) : Groupement de collectivités territoriales à l’échelle d’un bassin versant d’un fleuve côtier sujet à des inondations récurrentes ou d’un sous-bassin hydrographique d’un grand fleuve en vue d’assurer, à ce niveau, la prévention des inondations et des submersions ainsi que la gestion des cours d’eau non domaniaux. Cet établissement comprend notamment les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre compétents en matière de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations.
EPTB (Etablissement Public Territorial de Bassin) : groupement de collectivités territoriales constitué en vue de faciliter, à l’échelle d’un bassin ou d’un groupement de sous-bassins hydrographiques, la prévention des inondations et la défense contre la mer, la gestion équilibrée de la ressource en eau, ainsi que la préservation et la gestion des zones humides et de contribuer, s’il y a lieu, à l’élaboration et au suivi du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE). Il assure la cohérence de l’activité de maîtrise d’ouvrage des Etablissements Publics d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (EPAGE). Son action s’inscrit dans les principes de solidarité territoriale, notamment envers les zones d’expansion des crues, qui fondent la gestion des risques d’inondation.
Erosion des sols : Dégradation des sols par les pluies et le travail mécanisé du sol. L’érosion est la conséquence la plus visible du ruissellement.
Le bassin versant de l’Austreberthe présente un aléa érosion fort à très fort.
Espèce envahissante : Espèce vivante exotique qui devient un agent de perturbation «nuisible» à la biodiversité autochtone avec des conséquences écologiques, économiques et sanitaires négatives. Les phénomènes d'invasion biologique sont aujourd'hui considérés comme une des grandes causes de régression de la biodiversité, avec la pollution, la fragmentation écologique des écosystèmes et l'ensemble constitué par la chasse, la pêche et la surexploitation de certaines espèces.
Frayère : Lieu où certaines espèces comme les poissons, les grenouilles, les mollusques et les crustacés produisent ou déposent leurs oeufs.
Grand cycle de l’eau : Mouvement perpétuel de l’eau sous tous ses états. Sous l’action du soleil, une partie de l’eau de mer s’évapore pour former des nuages. Avec les vents, ces nuages arrivent au dessus des continents où ils s’ajoutent à ceux déjà formés. Lorsqu’il pleut, qu’il neige ou qu’il grêle sur ces mêmes continents, une partie de l’eau de ces précipitations repart plus ou moins rapidement dans l’atmosphère soit en s’évaporant directement, soit du fait de la transpiration des végétaux et des animaux. Une deuxième partie, en ruisselant sur le sol, rejoint assez vite les rivières et les fleuves puis la mer. Quant au reste, il s’infiltre dans le sol et est stocké en partie dans des nappes. Cette eau finira aussi par retourner à la mer, à beaucoup plus longue voire très longue échéance, par le biais des cours d’eau que ces nappes alimentent. Par ailleurs, sous l’action du soleil, de l’eau de mer continue de s’évaporer….
GEMAPI : La loi du 27 janvier 2014 de Modernisation de l'action publique territoriale et d’affirmation des métropoles crée aux articles 56 à 59 la compétence « Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations » (GEMAPI). Elle attribue cette compétence de plein droit au bloc communal (communes, EPCI à fiscalité propre - EPCI-FP) à compter du 1er janvier 2016. Cette compétence comprend les missions définies aux 1°, 2°, 5° et 8° de l’article L211-7 du Code de l’Environnement :
1° L'aménagement d'un bassin ou d'une fraction de bassin hydrographique ;
2° L'entretien et l'aménagement d'un cours d'eau, canal, lac ou plan d'eau, y compris les accès à ce cours d'eau, à ce canal, à ce lac ou à ce plan d'eau ;
5° La défense contre les inondations et contre la mer ;
8° La protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées riveraines.
Tout ou partie des missions de cette compétence peut être délégué aux EPTB (établissements publics territoriaux de bassin) ou EPAGE (établissements publics d’aménagement et de gestion des eaux) dans le cadre de sa mise en œuvre.
Une taxe ayant pour objet de financer la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations pourra être instituée par les communes et les EPCI à fiscalité propre.
Hydrosystème : Ecosystème spécifique des milieux aquatiques décrit généralement par : les êtres vivants qui en font partie, la nature du lit et des berges, les caractéristiques du bassin versant souterrain et superciel, le régime hydraulique, et les propriétés physico-chimiques de l'eau.
Karst : Sous-sol constitué par des roches carbonatées solubles sous l’action du CO2 dans lesquelles apparaissent des fissures et des cavités où l’eau circule.
Ligne de partage des eaux ou ligne de crête : Ligne de part et d'autre de laquelle les eaux s'écoulent vers l'un ou l'autre de deux bassins versants juxtaposés.
PAGD : Plan d’aménagement de gestion durable (Voir SAGE).
PAPI (Programme d’Action et de Prévention des Inondations) : Le PAPI dessine la stratégie locale de gestion du risque inondation avec le soutien financier et technique de l’Etat. Le SMBVAS est labellisé PAPI depuis 2004 :
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1er PAPI : 2004-2010
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2ème PAPI : 2013-2018
PAOT (Plan d'Actions Opérationnel Territorialisé) : Programme les actions concrètes à réaliser pour mettre en oeuvre le programme de mesures et atteindre ainsi les objectifs fixés dans le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE).
PCAHD : Plan Communal d’Aménagement d’Hydraulique Douce.
PCS (Plan Communal de Sauvegarde) : Le plan communal de sauvegarde est en France un outil réalisé à l'échelle communale, sous la responsabilité du Maire, pour planifier les actions des acteurs communaux de la gestion (élus, agents municipaux,bénévoles, entreprises partenaires) en cas d'évènements majeurs naturels, technologiques ou sanitaires. Il a pour objectif l'information préventive et la protection de la population.
Il se base sur le recensement des vulnérabilités et des risques (présents et à venir, par exemple liés au changement climatique) sur la commune (notamment dans le cadre du dossier départemental sur les risques majeurs établi par le préfet du département) et des moyens disponibles (communaux ou privés) sur la commune.
Il prévoit l'organisation nécessaire pour assurer l'alerte, l'information, la protection et le soutien de la population au regard des risques.
Pesticides : Substances chimiques utilisées pour la protection des cultures contre les organismes nuisibles (agents pathogènes, insectes ravageurs…) qui peuvent être entrainés dans les aquifères et les cours d’eau.
Petit cycle de l’eau : Depuis le XIXème siècle, l’homme a mis en place tout un système pour capter l’eau, la traiter le cas échéant afin de la rendre potable, pouvoir en disposer à volonté dans son domicile, puis pour collecter cette eau, une fois usée, la traiter et la restituer suffisamment propre, au milieu naturel, pour qu’elle n’altère pas le bon état écologique de ce dernier. Ce cycle artificiel, est appelé « petit cycle de l’eau ».
PGRI : Le Plan de Gestion des Risques d’Inondation est un des outils prévus par la directive européenne du 23 octobre 2007 relative à l’évaluation et à la gestion des risques d’inondation pour réduire les conséquences négatives des inondations sur la santé, l’économie, l’environnement et le patrimoine.
Le Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI) est un document de planification à l’échelle du district hydrographique. Il est élaboré sous l’égide du préfet coordonnateur de bassin en étroite collaboration avec les parties prenantes. Il doit être opérationnel le 22 décembre 2015 au plus tard, après approbation par le préfet. Il s’inscrit dans un cycle de gestion de 6 ans pour lequel la directive inondation fixe les principales échéances. Il sera révisé une première fois en 2021 ; sa mise en œuvre fera l’objet d’une évaluation.
Par ailleurs, la directive inondation indique que les objectifs poursuivis par les PGRI doivent être compatibles avec l’objectif de bon état des masses d’eau fixé par la directive cadre sur l’eau du 23 octobre 2000.
PLU (Plan Local d’Urbanisme) : Document de planification urbaine à l’échelle communale ou intercommunale (PLUi)
Poisson migrateur : Poisson qui se déplace périodiquement entre sa zone de reproduction et ses zones de développement (lieu de vie des juvéniles et des adultes). Certaines espèces vivent alternativement en eau douce et en eau de mer, on les appelle « grands migrateurs ».
Polluants : Substance ou processus de nature physique, chimique ou biologique introduit par l'homme et susceptible de contaminer les divers écosystèmes, terrestres, limniques ou marins. Le polluant est une substance qui se trouve dans les différents biotopes à une concentration supérieure, ou dans certains cas, différente de sa concentration habituelle.
Pollution diffuse : Pollution dont la ou les origines peuvent être généralement connues mais pour lesquelles il est impossible de repérer géographiquement des rejets dans les milieux aquatiques et les formations aquifères. Par exemple, les pratiques agricoles sur la surface cultivée peuvent être à l'origine de pollutions diffuses par entrainement de produits polluants dans les eaux qui percolent ou ruissellent.
Pollution Ponctuelle : pollution provenant d'un site identifié, par exemple point de rejet d'un effluent.
Polyculture : En agriculture, la polyculture est le fait de cultiver plusieurs espèces de plantes dans une même exploitation agricole, ou plus largement dans une même région naturelle. Elle est souvent associée à de l'élevage.
PPRI (Plan de Prévention du Risque d’Inondation) : Document émanant de l'autorité publique, destiné à évaluer les zones pouvant subir des inondations et proposant des remèdes techniques, juridiques et humains pour y remédier. C'est un document stratégique, cartographique et réglementaire qui définit les règles de constructibilité dans les secteurs susceptibles d'être inondés. Sur le bassin versant de l’Austreberthe et du Saffimbec, un PPRi a été prescrit en 2001. Il est actuellement en cours d’élaboration.
Ruissellement : Phénomène d’écoulement des eaux à la surface des sols. La naissance du ruissellement nécessite deux conditions :
▪ L’intensité des précipitations doit dépasser la vitesse d’infiltration de l’eau dans le sol. La pluie ne s’infiltre plus, cela engendre un excès d’eau.
▪ L’excès d’eau doit dépasser la capacité de stockage d’eau en surface. Les flaques débordent, cela provoque le déplacement de l’eau.
Le principal facteur limitant en Seine-Maritime est l’infiltration. Les sols limoneux se déstructurent rapidement sous l’effet des pluies, ainsi la surface se colmate progressivement pour former une croûte de battance, quasi imperméable. En dehors des inondations de biens et de personnes, la conséquence la plus visible du ruissellement est l’érosion.
SAGE (Schéma d’Aménagement et Gestion des Eaux) : Institué pour un sous-bassin, un groupement de sous-bassins correspondant à une unité hydrographique cohérente ou un système aquifère, le Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) fixe les objectifs généraux et les dispositions permettant de satisfaire au principe de gestion équilibrée et durable de la ressource en eau ainsi que de préservation des milieux aquatiques et de protection du patrimoine piscicole. Il doit être compatible avec le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE). Il est établi par une Commission Locale de l'Eau (CLE) et est approuvé par le Préfet. Le SAGE comporte un Plan d'Aménagement et de Gestion Durable ; de la ressource en eau et des milieux aquatiques (PAGD)avec lequel les décisions administratives dans le domaine de l'eau doivent être compatibles ou rendues compatibles, ainsi qu'un règlement (opposable, comme ses documents cartographiques associés, à toute personne publique ou privée pour l'exécution de toute installation, ouvrage, travaux ou activité mentionnés à l'article L. 214-2 du Code de l'Environnement). Les Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT), les Plans Locaux d'Urbanisme (PLU) et les cartes communales doivent être compatibles, ou rendus compatibles dans un délai de trois ans, avec les objectifs de protection définis par le SAGE.
SCOT (Schémas de Cohérence Territoriale) : Le SCoT est l’outil de conception et de mise en œuvre d’une planification stratégique intercommunale, à l’échelle d’un large bassin de vie ou d’une aire urbaine, dans le cadre d’un Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD).
Le SCOT est destiné à servir de cadre de référence pour les différentes politiques sectorielles, notamment celles centrées sur les questions d’organisation de l’espace et d’urbanisme, d’habitat, de mobilité, d’aménagement commercial, d’environnement.... Il en assure la cohérence, tout comme il assure la cohérence des documents sectoriels intercommunaux : plans locaux d’urbanisme intercommunaux (PLUi), programmes locaux de l’habitat (PLH), plans de déplacements urbains (PDU), et des PLU ou des cartes communales établis au niveau communal.
Le bassin versant de l’Austreberthe compte trois SCOT qui concernent une vingtaine de communes :
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SCOT CREA
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SCOT entre Seine et Bray
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SCOT Plateau de Caux-Maritime
SDAGE (Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux) : Document de planification de la gestion de l'eau établi pour chaque bassin ou groupement de bassins, qui fixe les orientations fondamentales permettant de satisfaire à une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau, détermine les objectifs assignés aux masses d'eau et prévoit les dispositions nécessaires pour atteindre les objectifs environnementaux, pour prévenir la détérioration de l'état des eaux et pour décliner les orientations fondamentales. Les SDAGE, approuvés pour la première fois en 1996 en application de la loi sur l'eau de 1992, ont été mis à jour fin 2009 pour répondre aux exigences de la Directive Cadre sur l'Eau (DCE). Ils incluent désormais les plans de gestion prévus par cette directive. Le SDAGE est élaboré et adopté par le comité de bassin , et approuvé par le Préfet coordonnateur de bassin . Le secrétariat technique de bassin constitue l'instance technique en charge de rédiger les éléments constitutifs du SDAGE. Il est établi pour la durée d'un cycle de gestion de six ans (2010-2015, 2016-2021, 2022-2027...) et est accompagné d'un programme de mesures qui identifie les mesures clefs permettant d'atteindre les objectifs définis. Les programmes et les décisions administratives dans le domaine de l'eau ainsi que les Schémas Départementaux de Carrières (SDC) doivent être compatibles, ou rendus compatibles, avec les dispositions du SDAGE. Les Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT), les Plans Locaux d'Urbanisme (PLU) et les cartes communales doivent être compatibles, ou rendus compatibles dans un délai de trois ans, avec les orientations fondamentales et les objectifs de qualité et de quantité définis par le SDAGE.
Talweg : Ligne de fond d'une vallée. Dans une vallée drainée, le talweg est le lit du cours d'eau.
TRI : Territoire à Risque Important d’Inondation. Cinq communes du SMBVAS concentrent un nombre important d’enjeux exposés au risque d’inondation et font partie du Territoire à Risque Important d’Inondation Rouen-Louviers-Austreberthe (TRI) :
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Barentin
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Pavilly
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Duclair
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Saint Paër
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Saint-Pierre-de-Varengeville
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Sainte-Austreberthe
Pour chaque TRI, une « stratégie locale » de gestion des risques doit être élaborée pour réduire les conséquences négatives des inondations, en cohérence avec le futur plan de gestion des risques d’inondation (PGRI), à l’échelle du bassin Seine-Normandie, qui devra être adopté d’ici le 22 décembre 2015. Ce plan de gestion définira, à l’échelle du bassin, les objectifs de réduction des conséquences négatives des inondations sur les enjeux humains, économiques, environnementaux et patrimoniaux ainsi que les mesures à mettre en œuvre pour les atteindre. Son élaboration sera étroitement articulée avec la révision du SDAGE qui doit également aboutir en décembre 2015.
Turbidité : Caractère d'une eau trouble, dont la non transparence est due à la présence de particules en suspension.
Les épisodes de turbidité de la ressource en eau potable entraînent ponctuellement des restrictions de la consommation. Il existe un risque sanitaire associé à la turbidité car l’eau qui ruisselle sur le sol, dans la campagne ou en ville, se charge non seulement de particules de terre, mais aussi en microbes et substances chimiques (pesticides, hydrocarbures…).
ZNIEFF : Zone Naturelle d’Interêt Ecologique, Faunistique et Floristique. Issue d’un inventaire national, ayant valeur de porter à connaissance. On distingue 2 types de ZNIEFF :
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les ZNIEFF de type I : secteurs de grand intérêt biologique ou écologique,
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les ZNIEFF de type II : grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes.
La ZNIEFF de type II de la Vallée de l’Austreberthe s'étend sur l'ensemble de la vallée de l'Austreberthe, à l'exclusion des secteurs urbains et industriels de Pavilly, Barentin et Duclair.
Zone d’expansion de crue : Espace naturel ou aménagé où se répandent les eaux lors du débordement des cours d'eau dans leur lit majeur. Le stockage momentané des eaux écrête la crue en étalant sa durée d'écoulement. Ce stockage participe au fonctionnement des écosystèmes aquatiques et terrestres.
Zone humide : Les zones humides sont définies par la loi 92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau comme des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année ».
Des nombreuses études mettent en avant l’importance du rôle des zones humides :
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Régulation du régime des eaux : rôle tampon en période de crue, la recharge des nappes ou le soutien des étiages ainsi que la dissipation de l’énergie des écoulements et des forces érosives
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Épuration des eaux par la rétention de matières en suspension, la rétention et l’élimination des nutriments (azote et phosphore) ainsi que des métaux et contaminants organiques.
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Réservoir de biodiversité : les zones humides abritent et nourrissent des nombreuses espèces (poissons, oiseaux, amphibiens...).
Malgré les nombreux avantages que présentent ces écosystèmes, on constate une régression importante de leur nombre et leur qualité au cours des dernières décennies. Le maintien de ces écosystèmes est un enjeu fort pour la vallée de l’Austreberthe.
